Le briefing de Jérôme Hardy, maître d’orchestre de ce trek 100 % féminin sur l’île de Sifnos, a eu l’effet d’une douche froide. Monter jusqu’à Agios Siméon, le sommet de l’île, n’était pas pour les cœurs fragiles : 500 mètres de dénivelé sous un soleil d’octobre, un défi que seules six équipes ont osé relever.

Mais au bout de l’effort, la récompense fut à la hauteur : la petite église blanche d’Agios Siméon trônant sur les hauteurs, et surtout une vue à 360° sur la mer Égée, les îles voisines et les collines argentées d’oliviers. Un panorama à couper le souffle — et quatre précieux points au compteur.

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Pendant ce temps, les autres équipes mettaient cap à l’est, direction Kastro, le village-forteresse accroché à son rocher. Là, le sentier menant à la chapelle d’Eftamartyros, la fameuse « des sept martyrs », portait bien son nom. Pour la quatrième année consécutive, son étroit chemin côtier a fait vaciller mollets et moral, éprouvant les trekkeuses du Sifnos Aventura Trek.

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L’aventure n’a pas été de tout repos : une entorse spectaculaire pour Valérie, soutenue par Gaëlle, n’a pas empêché le duo de franchir la dernière balise à quelques secondes des pénalités.

Plus loin, au cœur des terres, certaines équipes ont « jardiné » — selon l’expression consacrée —, explorant les sentiers les plus reculés à la recherche de balises insaisissables. Un détour parfois payant, souvent chronophage.

Sous un ciel changeant et un vent joueur, les aventurières ont finalement rejoint l’arrivée sous une averse bienvenue, trempées mais souriantes.

 

Toutes dans les temps, certaines même bien en avance, non sans un petit regret : celui de n’avoir pas osé une balise de plus.

Sur la ligne d’arrivée, la victoire d’étape revient aux « Cramponnées », emmenées par Solenne, à l’origine de la participation de 35 femmes à cette aventure hors du commun.
Après l’effort, place au réconfort : un plongeon dans la piscine pour certaines, un stretching bien mérité mené par Cathy pour d’autres.

Sous le ciel de Sifnos, la première étape s’achève comme elle a commencé : dans la sueur, le rire et l’esprit d’équipe.